Marie-Florence cherche Jason

-Salut Marie!

Catherine sourit et prit son amie dans ses bras. Ça faisait une éternité (quelques semaines) qu'elle n'avait pas vu ses amies. Et elle avait une bonne nouvelle à leur annoncer.

-Tu m'as manqueé... Et j'ai quelque chose d'important à te dire.

Marie-Florence était au comble de la joie de revoir son amie de toujours. Come elle lui avait manqué! Elles passèrent un moment à parler de tout et de rien, puis Marie-Florence demanda:

-T'avais pas quelque chose d'important à me dire, me semble?

-Je re-déménage!

Elle se mit à sauter sur place.

-Désolé, ça fait longtemps que je me retiens. Je te rapelle que je viens de faire au moins 5 heures d'avion.

Marie-Florence resta très surprise par la nouvelle de Catherine. Quelle bonne nouvelle!

-Ah! Tu redéménages ici? C'est hot!

Mais elle ne pouvais pas y mettre autant d'enthousiastme qu'elle le voulait, l'histoire entre elle et James lui trottant dans la tête comme un gnou enragé. Elle n'était pas du genre à dire ses malheurs, mais il fallait qu'elle en parle avec quelqu'un.

-Euh, moi, avec James, ça va pas très bien, j'ai embrassé un autre gars devant lui, sans savoir qu'il me verrait l'embrasser, moi ayant la ferme intention de ne pas le tromper, mais de lui dire tout de suite après. Mais la il est fru contre moi, et je ne peux rien lui expliquer. En tout cas, la je sors avec Jaosn et je l'aime, quoique je ne peuz me résoudre à oublier James; je me sens trop coupable, même si rien n'est de ma faute!

Marie-Florence s'arrêta le temps de reprendre son souffle, puis, sans crier gare, elle se mit à pleurer.

-Catherine! Je ne sais plus quoi faire, j'aime James, je l'aime, je ne sais pas, j'ai plein de sensations étranges en dedans de moi, j'aime les deux, mais je ressens mon amour pour James d'une façon différente de celui que je ressens pour Jason. Mais qu'est ce que je vais faire? Je ne pourrai pas choisir! Ma vie est finie!

Elle sanglota de plus belle, et regarda Catherine, les yeux pleins de larmes.

-Mais qu'est ce que je dois faire?

-Marie... Je veux pas te faire de peine, mais... Je déménage pas vraiment ici... Mais plus proche. Genre à Québec. À peine deux heures d'ici au lieu de 5 heures en avion.

-Eh! Mais c'est cool! Mon père va full souvent à Québec! Presque à chaque fin de semaine! Si tes parents veulent, je pourrais aller chez toi la fin de semaine, des fois!

Marie-Florence succomba une deuxième fois à la tristesse:

-Bouhahaha...Snnnnnif. Je ne pourrai survivre sans James. Ma vie est finie! Je vais mouuuuuurir! Mais de toute façon je suis convaincue qu'il n'aime pas l'autre fille. Il fait ça pour me rendre jalouse.

Elle se jeta à terre (c'est sec) et roula jusqu'au pied de l'arbre.

-Catherine, peux-tu aller chercher Clémence, j'ai besoin de vous voir. Il faut élaborer un plan de reconquête.

-Euh...

Catherine voulait vraiment aider son amie, mais elle n'était pas d'humeur à ça.

-Je peux pas.

Ele se mit à pleurer et se justifia;

-Désolé, je ne peux pas... Moi aussi, je suis en peine d'amour. Je ne peux pas te dire que si c'est mieux ou pire, mais je peux te dire que je ne pourais jamais reprendre avec, contrairement à toi.

Elle s'assit à côté de son amie au pied de l'arbre et pleura avec elle.

-Mais comment ça se fait que tu ne me l'a pas dit tantôt? Une raison de plus pour aller chercher Clémence: elle pourra nous aider. Elle aussi ne va pas bien en amour. Allez, viens!

Elle se leva et entraîna Catherine vers la clinique.

-Attends!

Elle se glissa en dessous du bras de Marie-Florence pour s'arrêter.

-Je... je voudrais me vider le coeur, ça va m'aider... S'il te plait? dit-elle en sanglotant.

Marie-Florence ne pensait pas que son amie avait tant de peine que ça!

-Mais... Je n'attendais que Clémence pour t'écouter, ne pense pas que je suis une sans-coeur!
Mais allons à la clinique, et en se rendant, raconte-moi ça. Je t'écoute.

Elles se mirent en marche.

-D'accord... Mais, je t'ai même pas dit que j'avais un amoureux quand je suis venue! Il s'appelle Pierre-Luc. Et on s'aimait, dès que je l'ai vu je voulais être avec lui. Et lui aussi, en tout cas c'est ce qu'il m'a dit et je sais qu'il était sincère. Je n'avais aucune amie parce que je passais tout mon temps avec Pierre-Luc. Et puis, ma mère a eu encore un nouveau travail, à Québec cette fois-ci, et alors on s'est quitté et on s'est promit que si on se revoyait un jour et qu'on avait la possibilité de rester près l'un de l'autre on allait reprendre. Le pire dans tout ça, c'est que lui aussi était triste. c'est ça qui me fait le plus de peine.

Elle sortit un mouchoir pour éponger sa joue trempée.

-Il a tout fait pour convaincre ses parents de déménager et moi j'ai fait la même chose de mon côté pour les convaincre de rester. Mais ils ne comprennent rien! Je les déteste.

Elle s'arrêta pour donner un violent coup de pied à une borne fontaine.

-Ouch!oh! Grogna-t-elle. J'aurais dut choisir un arbre!

-Oh. C'est triste. Pauvre toi. Ça doit être dur de se séparer comme ça!

Elles sont arrivées à la clinique. Elles demandent Vincent, se doutant que Clémence serait là.




*******************************suite à la clinique*************************