Encore à l'hôpital

Marie-Florence ouvrit les yeux péniblement, juste à temps pour voir quatre Clémence embrouillées passer la porte. Si elle en aurait eu la force, elle l'aurait appellée, mais elle retomba juste à temps dans les pommes pour voir la porte s'ouvrir.




(hj: n'importe qui.)

Au bout de plusieurs heures, Marie-Florence rouvrit les yeux au son de cette mélodie si pure, mais encore plus belle chantée de cette voix.

-Jo...Jonathan? Mais qu'est ce que je fais ici? J'ai... terriblement mal aux côtes.

Elle ne pouvait pas parler plus.

-Marie-Florence!

Durant toutes ces heures, Jonathan avait repassé toute sa vie, analysant le mal qu'il avait fait durant toutes ces années. Il savait que si sa soeur devait se réveiller des années plus tard, il resterait à son chevet jusqu'à sa mort.

-Tu m'as fait peur. Bien évidemment que tu as mal aux côtes!

Il avait parlé très doucement, presque dans un murmure.


Le Dr Smith entra à l'instant.

-Bon, aile du suicide, chambre 114, Marie-Florence Lachance? C'est encore vous?

Décidément, ce Dr Smith n'était pas de tout repos! Voyant que Marie-Florence n'était pas en état de parler, Jonathan prit la liberté de répondre.

-Oui, c'est bien elle.

-On vous voit souvent ici!

Jonathan commençait à se fâcher du peu de délicatesse de l'individu.

-Oui, mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, elle a tenté de se suicider, alors pas la peine de lui en rajouter, si toutefois cela ne vous dérange pas!

L'accusé ne répliqua pas.

-Alors, trois côtes fracturés, rechute de récente commotion cérébrale, jambe cassée, poignet tordu, épaule disloquée... Tout est sous contrôle pour l'instant, vous ne risquez rien. Je vous envoie une infirmière dans une heure, en cas de besoin, appuyez sur la sonette rouge.

Il se tourna vers Jonathan.

-Et toi, jeune homme, ne t'avise pas de la laisser toute seule trop longtemps. Je peux compter sur toi?

-Bien entendu.

Et le Dr Smith disposa.

-Pauvre Marie... Tu ne t'es pas ratée. Mais ne recommence jamais ça. Peut-être que ça ne vas pas très bien dans ta vie, mais tu m'as moi. Je constate que Clémence n'a peut-être pas pris le temps de t'écouter... Où peut-être que tu t'es mal exprimée? Mais moi, maman, et puis tes autres amies, on est là pour te soutenir. Ne nous laisse jamais souffrir de ton absence. On t'aime tellement.

Il passa la main dans les cheveux de sa soeur, doucement.

Catherine entra discrètement et s'acroupit à côté de Jonathan. Elle l'observa, surprise de sa présence, puis détourna le regard.

-Marie, je suis là...

Si vous vous demandez pourquoi Catherine est ici, c'est parce que durant le trjet vers Québec, elle a eu une intense intuition qu'il allait encore se passer quelquer chose de grave à Marie-Florence et elle se sentait coupable car elle pensait que ce serait peut-être de sa faute. Elle a demandé à ses parents de faire demi-tour et ils ont accepté car ils savent que leur fille a souvent ces pressentiments et ils en sont témoins qu'elle a toujours raison.

Son intuition était bien vraie, et Catherine éttoufa un sanglots en le constatant.

-Je suis désolée Marie...

Elle regarda Jonathan. Une autre étrange intuition lui disait qu'il avait changé et qu'il était là lui aussi pour soutenir Marie-Florence.

-Qu'est-ce qui s'est passé? demanda-t-elle en chuchotant, les larmes aux yeux.

Jonathan étouffa un sanglot.

-Je... je ne sais pas ce qu'elle a...

Il s'était arrêté, constatant que Marie-Florence voulait prendre la parole, mais celle-ci tomba dans les pommes. Il continua.

-Comme tu l'as sûrement constaté, étant donné que nous sommes à l'aile du suicide, elle a tenté de se suicidé. Nous habitons au deuxième étage, et elle s'est jeté du haut de son balcon. Elle a quatre côtes cassées, la jambe cassée, l'épaule disloquée, et j'en passe.

Il regarda Catherine dans les yeux. Il la trouvait très, très belle. Plus que toutes les filles qu'il avait rencontrées. Mais lorsqu'il faisait le dur, il ne s'apercevait pas des filles. Il avait déjà rencontré Catherine, mais ne l'avait jamais regardé de cette façon-là.

-Tu es très belle aujourd'hui, mais ce n'est pas le moment de parler de ça.

Jonathan attendit la réaction de Catherine.

-Euh... Merci...

Elle baissa la tête. Elle se sentait horriblement coupable de trouver un garçon attirant alors qu'elle était en peine d'amour. Elle changea de sujet.

-Pourquoi elle a fait ça?

Elle la regarda. Elle eu de nouveau cette intuition qu'elle se passerais volontier.

James.

-James, dit-elle à Jonathan. James ne l'aime plus... C'est pourquoi elle a tenté de se suicider.

Catherine ne se retint pas plus longtemps et déversa toutes les larmes de son corps. Une autre intuitions. Marie-Florence ...

-Désolé... dit-elle. Je sais que je vais paraître folle, mais en ce moment ce n'est pas ce qu'il y a de plus important. J'ai souvent des prémonitions étrange,et je viens d'en avoir une. Mais avant de te la dire, il faut que tu me fasses confiance.

Jonathan l'entoura de son bras sans toutefois la brusquer. Il lui adressa en plein dans les yeux un regard plein de gentillesse.

-Je te fais très confiance. Tu pourrais me dire qu'une poule qui a la vache folle viendrait me scalper, je te croirais. Je t'écoute.

Il attendit.

-Ce n'est pas le temps de faire des blagues! s'écria-t-elle agressivement.

Elle se dégagea, tout à coup frustrée à cause de l'attitude de Jonathan. Puis la colère fit place à la tristesse, et elle se remit à pleurer à cause de son intuition.

-Désolée... se reprit-elle d'une voix tremblante. Mais je crois que ta soeur... Va mourir.

Cette dernière phrase laissa un silence lourd dans la salle.

Jonathan s'excusa.

-Je ne savais pas, je n'aime pas te voir pleurer, j'essayais de détendre l'atmosphère, mais j'arrrête. Et j'ai mis mes bras autour de toi juste pour te rassurer. Je ne veux pas te cruiser.

Jonathan réfléchit un instant.

-Est ce que tu sais comment elle va mourir?

-Une intuition.

Ce n'était pas très précis, mais elle savait que Jonathan comprennait.

-Et soit-dit-en-passant, j'ai un chum. Et je l'aime.

Elle se sentait un peu coupable de mentir, car après tout elle ne sortait plus avec Pierre-Luc, mais ce qui était vrai c'est qu'elle l'aimait encore.

Marianne entra avec James même si elle était pas mal sure qu'il s'en foutait, de Marie-Florence, mais étant une fille reconciliante, elle voulait qu'ila ille la voir.

Elle attendit qu'il parle.

Marianne vit l'amie de Marie-Florence, celle qui pleurait tout a l'heure. Elle lui dit

- Allo.

A peine avait-elle fini cette phrase courte qu'une des machines à côté de Marie-Florence se mit à sonner et une horde d'infirmières et de docteurs entrèrent. Il y avait même la p'tite m'dame (Lolee inside pas vrai kimikou??? ;p).

James vit Marie-Florence dans l'aile des suicides. Il se sentait terribement coupable. Iln'aimait peut-être plus cette fille en tant qu'amoureuse mais il l'aimait en amie.Il ne voulait pas qu'elle meurt.

Les infirmières partirent, mais Marie-Florence ne reprenant pas conscience, Jonathan prit la parole.

-J'ai promis au Dr Smith de ne pas la laisser seule. Mais je crois qu'il y a un peu trop de monde.

Voyant que sa soeur allait se réveiller, il fit un signe de silence aux autres et attendit qu'elle parle.

Marie-Florence ouvrit les yeux. Elle voyait embrouillé, donc elle voyait entre dix ou douze personnes dans la pièce, qui bougeaient sans cesse. Elle avait un peu perdu la tête.

-Non, non, ne m'enlevez pas!

Puis elle reconnut James, et tout ce qui s'était passé se replaça dans sa tête.

-Est ce que je pourrais en voir un à la fois? Sortez, les autres s'il vous plait.

Elle était sur le bord de retomber dans les pommes.

-Marie, je ne peux pas te dire pourquoi, mais je crois qu'il vaudrait mieux que tout le monde reste.

Soudain, Catherine eu une autre prémonition. Qu'a-t-elle aujourd'hui pour en avoir 4 une à la suite de l'autre? Elle pris le bras de Jonathan et l'entraina dans le corridor. Il n'y avait qu'eux.

-C'est la première fois que je suis si heureuse d'avoir ces prémotions! Marie va survivre. Mais il faut qu'un médecin s'occupe d'elle et que les autres sortent pour la laisser se reposer. J'imagine que tu sais pourquoi je dis ça.

Une larme perla au coin de son oeil. Elle était émue.

-Oh! Catherine! Elle va survivre, dis?

Il entrouvrit la porte.

-Tout le monde, sortez, ma soeur a besoin de repos. Beaucoup de repos.

Il se tourna vers Catherine.

-Je vais chercher un médecin pour qu'ils l'emmènnent aux soins intensifs. Reste avec elle.

Il déposa un baiser sur sa joue.

-Je reviens.

Il lui sourit et partit en courant.

Voyant les infirmières entreret sortir dela chambre de Marie-Florence,Marianne se replia sur elle-même,pensant qu'elleétait bien trop jeune pour avoir un bébé. Quoique ce n'était ^pas sûr qu'elle soit enceinte...

Ellefit signe à James de la suivre. Elle venait de penser à quelque chose d'impostant.

Elle sortit dans le corridor et attendit que James vienne la rejoindre...

Marianne sourit et s'approcha lentement de James.

-James, je...

Elle s'interrompit et récapitula:

- Je... James, je suis inquiète.

-Euh je te comprends. Moi aussi je suis stressé. Mais ca m'étonnerais que tu sois enceinte. Faudrait vraiment qu'on soit pas chanceux.

Il la serra dans ses bras pour la rassurer même s'il savait que cela ne ferait rien...

- James... mes regles étaient prévues pour hier... désolé.

-OSTI DE CALICE DE TABARNAC!!! CRISS!!!! ON EST DANS LA MARDE!!!

Une infirmière se retourna et lui dit de se la fermer de facon plus polie...

-Je suis désolé d'avoir sacré. Mettons que c'est une grosse nouvelle... Je t'aime et je vais t'aider dans cette épreuve. Tu vas voir je ne t'abandonnerais pas. Je vais être le meilleur père du monde. Mais j'y pense... Si on a un enfant, c'est parce qu'on s'aime. En tout cas moi je t'aime de tout mon coeur. Et quand on aime quelqu'un comme ca ben... on fait ce qu'on a fait et ensuite on... se... marie. Je veux dire quand on va être vieux... Je t'aime Marianne... Plus que tout au monde et jamais je ne t'abandonnerai. Je donnerai ma vie pour toi. épouse-moi.

Et il l'embrassa pour appuyer ses paroles.