Plus qu'une semaine!

Marie-Florence entra dans l'hôpital en courant, au risque de se faire lancer quelques regards réprobateurs d'une infirmière ou deux. Arrivée à sa chambre, elle entra et vit sa mère absorbée dans la lecture d'un magazine de mode.

-Salut maman!

Elle s'éfforçait d'avoir l'air joyeuse, en vain.

-Ça va, ça va, mais une maudite chance que t'es pas revenue après 7 heures, parce que je t'aurais passé tout un savon ma fille!

Maryse remarqua l'air triste et lunatique inhabituel de sa fille.

-Où t'étais passé? T'étais pas avec ton James? Me semble que je viens de le voir en train de frencher une fille dans le corridor? Non? Je me trompe?

Chère mère! Toujours autant de tact! Elle prit le mutisme de Marie-Florence pour un "non".

-Ah... Comment ça a été avec ton galant?

Les yeux de Marie-Florence se rempliret d'eau et elle se jeta dans les bras de sa mère.

-Aaaaaaah! Maaman! Comme je le regrette! J'aime James, mais j'ai fait une connerie, et James l'a mal pris, comme de raison, et là, il ne m'aime plus, je ne peux vivre sans lui, je ne peux pas, je ne peux pas! Et, en tant que fille, je ne peux lui avouer mon tort en entier, je perdrais toute dignité! Et la il embrasse une autre fille, la preuve totale qu'il ne m'aime plus, et ne m'aimera plus jamais, JAMAIS!

L'épaule de Maryse étant maintenant trempée, marie-Florence aggripa un mouchoir et se soulagea les sinus dans un bruit de trompette.

-Ma fille, ma fille, toutes les personnes de cette planète ont vécu une peine d'amour, je t'assure, ça va passer. Pour aider, il faut que tu fréquentes...un autre garçon.

Marie-Florence regarda sa mère droit dans les yeux.

-Il n'a rien dont j'ai moins envie que de fréquenter un autre que James. C'est lui que j'aimes, et lui seul, pas un autre.

Maryse éclata de rire malgré elle:

-Si tu penses que je ne me doutais pas que tu dirais quelque chose comme ça, tu te trompes, ma fille. Je la voyais dans tes yeux, la flamme de l'amour. je la voyais.

La mère et la fille restèrent je ne sais pas combien de temps dans les bras l'une de l'autre. Les heures passèrent, elles mangèrent en silence, puis finalement, se couchèrent toutes les deux dans le petit lit, la fille en larme, la mère pensive.


Le lendemain, Marie-Florence se leva, les yeux bouffis. Elle était seule, mais il y avait une note sur la table:

Bonjour Marie-Florence,
Je suis partie faire un tour, m'aérer le cerveau, m'occuper de Vanessa, etc. Je considère que tu es rendue assez grande pour savoir ce que tu fais de ta journée, et de plus, tu n'es plus cloîtrée à l'hôpital. Amuse-toi bien, mais s'il te plait, laisse-moi un message pour m'informer d'où tu vas et de l'heure ou tu reviendras. Bonne journée, je t'aime
Maman -xxx-

Marie-Florence se leva et fit sa toilette. Une heure plus tard, elle était prête à partir, et très en beauté, avec sa mini-jupe, son t-shirt moulant et veste en jeans.Elle savait ce qu'elle allait faire. La seule personne qui savait qu'elle était folle d,amour pour james, c'était sa mère. Et cette dernière n'allait pas divulguer cette information, elle en était certaine. Elle allait aller trouver Jason et essayer de se faire voir par James en train d'embrasser Jason. Un vrai plan de fille!!
Elle prit son sac à main, passa une main dans ses cheveux, et s'en alla d,un pas décidé au parc, où elle avait aperçu Jason et Vincent la veille. Mais avant, elle rédigea une note:

Salut maman!
Je suis partie au parc, je serai avec Jason probablement, mais ne t'inquiète pas, je reviendrai à une heure convenable, je t'appelles tantôt. Je t'aime moi aussi,
Marie

Elle partit en direction du parc.