Tentative de suicide...

Marianne arriva à l'hôpital avec Vincent qui commençait déjà à se laisser mourir. Il ne fallait pas qu'il se laisse mourir comme cela.

Elle coupa dvant tout le monde et dit, d'un ton urgent:

- Vite! Vite! Il a tenté de se suicider. Il faut le traiter!

La secrétaire semblait perplexe, au début, mais après quelques secondes d'hésitation, elle fit appeler des médecins qui allongèrent Vincent sur une civière et l,emmenèrent vers les soins intensifs...

Marianne s'assit et décida de faire une petite promenade dans l'hôpital pour aller visiter sa grand-mère...

Marianne arriva avec Clémence qui avait l'air sur le point de s'évanouir. Elle s'assit sur une chaise à côté du lit de Vincent et en tira une pour Clémence aussi. Vincent était couché sur le lit sur le dos, des fils disparaissaient sous son chandail et à peu près trois sacs remplis de liquide bleu, rose et vert pendaient à un genre de porte-manteau pour sacs. Il y avait aussi des fils attachés sur ses bras. Il était très pâle et avait les yeux fermés. Marianne ne dit que ceci:

- Tu peux lui parler.

Vincent ne sentait plus rien. Cependant, il sentait des présences à côté de lui. Il était allongé. Pourquoi était-il allongé? Soudain, tout lui revint. Il ne voulait pas mourir. Il ne voulait plus mourir! Il essaya d'ouvrir les yeux, mais il ne put pas. Tout son corps était endolori. Il sentit autour de lui avec sa main. Il attrapa la main de quelqu'un. Clémence. Seule elle avait les mains douces comme cela. Il entrouvrit la bouche, essaya de parler, mais un rale seulement sortit.

Il put finalement chuchoter:
- Clémence...

Si Clémence ne répondait pas c'était parce qu'elle n'avait plus de voix. Mais elle prit son courage à deux mains et finit par dire:

-Tu m'as fait tellement peur. Je t'aime. Mais pas toi et je le sais.

Elle retira sa main.

-Je t'ai fait mal et maintenant je souffre aussi mais je le mérite.

Clémence commença à pleurer. Elle sortie dans le corridor et commenca à pleurer comme elle n'avait jamais pleurer. Jamais elle n'avait eu aussi mal. Elle savait en plus que cela ne se terminerais pas car Vincent ne l'aimais pas.

Marie-Florence n'eut pas besoin d'entrer dans la chambre de Vincent, Clémence était assise par terre dans le corridor, entrain de pleurer.

-Clémence...

Marie-Florence s'assit à côté de son amie.

-Je sais, c'est pas facile pour toi, hein? Mais pour te faire une histoire courte, le docteur Smith s'était trompé à mon sujet. C'était une simple commotion cérébrale, pas une hémmoragie interne. Je peux me promener librement, et dans une semaine je sortirai. Mais il me tarde de régler tout les problèmes de ma vie. Je suis convaincue que Vincent t'aime encore. Au fait, je dois aller voir James.

James....Tout cela lui semblait tellement lointain... Quasiment dans une autre vie!

-J'y vais. Je reviens te voir très bientôt. Retourne voir Vincent, prends de l'air, fais toi du bien. À tantôt.

Elle se leva et partit en direction du parc, où elle pensait bien trouver James.

Marianne sursauta à la bourrade de Clémence. Pourquoi pensait-elle ça? Elle décida d'aller la voir.

En sortant, elle la vit assise sur le sol, dos au mur, le visage luisant de larmes.

- Faut qu'on se parle.

Elle s'assit à côté de Clémence.

- Tu sais, votre chicane vous fait pas de bien aux deux. T'as vu ce qu'il s'est fait, Vincent? Je suis sûre qu'il veux encore de toi. Faut juste lui parler. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, mais je sens que vous voulez tous les deux que ça se finisse. La vie est pas faite comme ça. La tranquilité en amour est un calme désagréable. Un bonheur tout uni nous devient ennuyeux. Il faut du haut et du bas dans la vie et les difficultés qui se mêlent aux choses réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. Ce que je veux dire, en citant les Fourberies de Scapin, c'est que si vous vous pardonnez mutuellement, tout ça peut s'arranger. Je ne dis pas que ça va être facile, ou que ça va rester pareil, je veux dire que je sens qu'on peut faire un certain compromis. Vincent t'aime encore, et je sens qu'il a tenté de se suicider pour se punir te t'avoir laissé tomber.

Marianne soupira et se leva.

- En tout cas, penses-y. Vincent peut partir quand il se sent prêt, et vous pourrez vous parler. Il ne faut pas que tu te laisses battre par ça.

Elle partit vers le parc.

Vincent put éventuellement ouvrir les yeux. Il remua les doigts, puis jeta un regard sur lui.

Il était d'un pâle déroutant, mais le fils qu'il avait senti là quelques heures avant avait été enlevés. Il se sentait encore étourdi, mais il risqua de se lever. Il chancela puis s'agrippa sur la table. Il ne pouvait plus avancer sur ses béquilles, il n'avait pas assez de force, de balance.

Vincent se laissa tomber sur la chaise roulante. Sa mère l'attendait dehors, livide.

-À... à quoi tu pensais... Vincent duGré?!

Son ton laissait passer de l'inquiétude. Vincent ne répondit rien. Il sortit dehors si vite qu'il ne vit pas Clémence. Sa méere le suivit.

James arriva dans le corridor de l'hôpital et vit la fille pour qui il avait refusé de reprendre avec Clémence. Il l'approcha et lui dit:

-Euh salut moi c'est James. Toi?

- Yo, man! Capote!

Il sentit quelqu'un lui tapotter l'épaule. Il se retourna brusquement. Clémence.

- Que... Qu'est-ce que tu fais... ici???

Il vacilla un peu sur ses béquilles.

- Marianne.

Il était séduisant, tout de même. La deuxième fois qu'un gars lui parlait depuis son arrivée. Elle n'allait pas se laisser faire. Elle s'approcha.

- Tu... tu est... libre, ce soir?

-Euh oui c'est sûr. Euh... est ce que je pux te poser une question?

Il n'attendit pas sa réponse et lui posa la question.

-Est ce que je peux .....euh....t'embrasser.

Il n'attendit pas sa réponse et l'embrassa.

-Euh oui c'est sûr. Euh... est ce que je pux te poser une question?

Il n'attendit pas sa réponse et lui posa la question.

-Est ce que je peux .....euh....t'embrasser.

Il n'attendit pas sa réponse et l'embrassa.

Marianne se détacha de son étreinte doucement.

- Non.

Elle le repoussa puis s'approcha de nouveau.

- C'est moi qui voulais vous embrasser en premier, James.

Elle lui déposa un langoureux baiser sur les lèvres.

HAHA!!! T'as posté avec Clémence alors que c'est James!!!

(hj: TRÈS original, Cho!)

Marianne se détacha de James et se retourna.

- Je... je n'ai jamais ressenti... quelque chose de pareil...

elle se retourna vivement.

- J'en veux plus.

Elle mit ses mains sur son torse musclé et s'appuya sur lui. Cependant, un bruit de pleurs la sortit de sa rêverie. Elle se détacha de James et alla vers la fille qui pleurait...

[suite dans le sujet: Marie-Florence et Catherine cherchent Clémence]